L’excellence des soins au coeur du premier réseau hospitalier
à Bruxelles et en Brabant wallon
Les patients hospitalisés en soins intensifs en ressortent souvent très affaiblis (diminution de la masse musculaire,problèmes de respiration, escarres, infections…). Leur qualité de vie est sévèrement impactée.
Aux Cliniques universitaires Saint-Luc, la plupart des patients hospitalisés aux Soinsintensifs sont mis en mouvement dès les premiers jours. Ces séances d’exercices physiques préservent la masse musculaire et accélèrent la revalidation du patient qui peut rentrer plus vite chez lui. En outre, jouer un rôle actif dans son traitement lui procure du bien-être et de la satisfaction.
Les bienfaits de la mise en mouvement précoce ont été démontrés dans une étude réalisée au sein du Service.
La thrombose artérielle est causée par la formation d’un caillot sanguin ; elle peut dégénérer en infarctus du myocarde. 10 à 15.000 personnes en souffrent chaque année.
Les prises en charge actuelles visent à empêcher les plaquettes sanguines de se coller l’une à l’autre jusqu’à former un caillot. Ces traitements sont malheureusement moins efficaces chez les patients dont les plaquettes ont le plus tendance à s’agréger.
Une étude menée par des scientifiques du Pôle de Recherche Cardiovasculaire de l’Institut de Recherche Expérimentale et Clinique de l’UCLouvain et du Service de cardiologie des Cliniques universitaires Saint-Luc met en lumière le rôle clé des lipides dans ce processus et ouvre des perspectives considérables pour le développement de biomarqueurs (pour mieux détecter les patients à risque de thrombose et d’infarctus) et de nouveaux traitements ciblant l’enzyme liée à l’activité des plaquettes.
La pneumonie aiguë communautaire constitue la première cause de mortalité infectieuse dans le monde. Elle entraîne de longues périodes d’hospitalisation avec, dans 20% des cas, la nécessité d’un séjour en soins intensifs.
Le Pr Pierre-François Laterre, chef du Service des soins intensifs des Cliniques universitaires Saint-Luc, et son équipe ont participé à une étude multicentrique afin de tester un nouveau traitement contre les conséquences de ces infections.
Les patients traités avec ce nouveau médicament ont bénéficié d’une meilleure évolution clinique avec une résolution significativement plus rapide des défaillances d’organes. Leur durée moyenne d’intubation était plus courte et ils ont pu quitter les soins intensifs plus rapidement que les patients traités par placebo.
L’étude suggère l’efficacité de ce nouveau traitement pour neutraliser les toxines bactériennes responsables des graves complications de la pneumonie.
Ne provoquant pas de résistance, le médicament peut être administré en complément des antibiotiques avant l’identification des pathogènes infectieux.
Maladie auto-immune, le lupus érythémateux touche en moyenne une personne sur 2.000 en Belgique. Un tiers des patientes souffrant du lupus développera une néphrite lupique. Chez certaines, cette atteinte risque de déboucher sur une altération de la fonction rénale, voire sur une insuffisance rénale après 10 ans (15% des patientes) et ce, malgré les traitements. Or les néphrites lupiques peuvent toucher des personnes relativement jeunes (20 ans).
Dans une étude récente, des chercheurs du Service de rhumatologie des Cliniques universitaires Saint-Luc ont mis en évidence des mécanismes inflammatoires au niveau du rein totalement indépendants et qui contribuent à la progression de la maladie et à la destruction du tissu rénal. Il s’agit d’une avancée majeure pour la compréhension de la maladie.