Avec près de 6.000 salariés exerçant plus de 150 métiers différents, les Cliniques universitaires Saint-Luc sont le premier employeur privé de Bruxelles.
Avec près de 6.000 salariés exerçant plus de 150 métiers différents, les Cliniques universitaires Saint-Luc sont le premier employeur privé de Bruxelles.
« Notre institution est un véritable microcosme, très représentatif de notre société, souligne Isabelle Hennequin, Directrice des ressources humaines, c’est-à-dire riche d’une grande diversité en termes de genres, de métiers, d’âges et de multiculturalité. »
Traditionnellement, les collaboratrices sont majoritaires au sein de l’hôpital (72% contre 28% d’hommes).
« Le personnel soignant et d’entretien est majoritairement féminin, précise Isabelle Hennequin. Les hommes occupent davantage des postes techniques, informatiques et de gardiennage. En ce qui concerne les médecins en revanche, nous avons une belle parité. »
Les baby boomers et les générations X, Y et Z se côtoient aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
« La connexion entre ces quatre générations constitue un levier de croissance important et positif. Le management intergénérationnel devient une évidence pour tirer le positif de cette diversité. Il permet d’éviter les risques de conflits entre générations différentes, de comprendre les raisons qui expliquent les chocs des générations et les mécanismes qui peuvent conduire à une meilleure compréhension et coopération entre les différentes parties impliquées. »
Le vieillissement de la population constitue un autre challenge pour les Cliniques Saint-Luc.
« Le maintien au travail de collaborateurs plus âgés nécessite d’opérer un «ajustement personne-emploi» entre le travailleur et son travail, tous deux changeants dans le temps, tout en opérant une gestion préventive des parcours professionnels de l’ensemble des âges. »
Le personnel des Cliniques universitaires Saint-Luc vient de 72 pays différents ; au-delà de cette origine géographique et culturelle, se mêlent les convictions religieuses et spirituelles.
« Notre objectif est que tout le monde vive et travaille en harmonie et dans le respect réciproque de qui il est et de ses convictions. Notre code éthique est très vivant, ainsi que nos valeurs d’ouverture au changement, de coopération, de responsabilité, de qualité, d’excellence et de respect qui sont très présentes et bien visibles au sein de l’hôpital ; elles font d’ailleurs partie intégrante de la gestion des ressources humaines, notamment au niveau de l’évaluation et du recrutement. »
Le Département infirmier des Cliniques Saint-Luc recrute entre 150 et 200 soignants chaque année.
Actuellement, le secteur éprouve des difficultés à trouver des candidats pour occuper les postes vacants.
« Cette « pénurie » s’explique par le passage de trois à quatre ans de la formation de bachelier infirmier, constate Joëlle Durbecq, Directrice du Département infirmier. En pratique, cela signifie qu’aucun bachelier infirmier n’a été diplômé en 2019 ; la situation demeurera donc complexe jusqu’en juin 2020, date à laquelle la situation se reproduira pour les infirmiers spécialisés. Au-delà de cette problématique ponctuelle, certains secteurs sont plus durement touchés par la difficulté de recrutement, c’est le cas des filières onco-hématologique et gériatrique, deux spécialisations ô combien importantes pour prendre en charge les patients de demain... »
Afin de pallier ces difficultés, le management infirmier a mis en place, depuis plusieurs années, des améliorations structurelles et entrepris différentes actions.
« Il s’agit de convaincre les candidats infirmiers à choisir les Cliniques universitaires Saint- Luc comme employeur et de minimiser l’impact du manque de ressources soignantes ».
« Notre hôpital possède cependant des atouts majeurs pour attirer les candidats infirmiers, poursuit Joëlle Durbecq. Notre spécificité universitaire est synonyme de projets stimulants, de technologies de pointe et de soins experts. Le support dont bénéficient les infirmières dans les unités de soins est également très apprécié. Je pense par exemple aux infirmières de pratique avancée qui apportent leur expertise dans des domaines très pointus (soins de plaies, prise en charge de la douleur, stomies…) ou encore à nos gestionnaires de projets infirmiers qui aident les équipes de terrain à améliorer leurs processus et à gérer les irritants. Forts de ces éléments, nous espérons faire face aux difficultés de recrutement actuelles et à venir. »